Une lumière dans l’obscurité
Atteints d’une maladie congénitale, Fernando et Hélène sont non-voyants depuis leur enfance. Ils se sont rencontrés il y a 15 ans et élèvent aujourd’hui leur fille, Lisa, 18 mois, voyante. Le regard des autres est violent, difficile à supporter et remet en cause leur responsabilité de parents. Coup de projecteur sur le quotidien d’une famille peu ordinaire qui trace un chemin peu banal.
Né(e)s le 6 juin 44
Parce que la lumière n’a, a priori, jamais été faite sur les bébés nés le jour de la plus grande opération militaire amphibie de tous les temps, j’ai décidé de rechercher les personnes nées le 6 juin 1944 près de plages du Débarquement. Grâce à un large appel à témoignages, je parcoures la Normandie à leur rencontre, pour ceux qui veulent bien témoigner et raconter l’histoire de leurs parents. Si la page du 75 e anniversaire de la Libération est tournée, les mémoires restent actives.
En grandissant, comment ont-ils vécu avec cette date d’anniversaire ? Un travail de résilience et d’acceptation pour la majorité d’entre eux. Récits.
Suivre les traces d’un éleveur de chevaux
6h30, à Hudimesnil, dans la Manche, non loin de Granville, la lumière d’un hangar brille dans la campagne. Etienne Lefranc, éleveur, entraineur et « driver » a déjà réveillé ses chevaux.
- A son compte depuis 20 ans, le quadragénaire travaille chaque jour de 6h à 21h en moyenne. « Ne me parlez pas de vacances, cela serait vulgaire ! », explique-t-il avec malice. « Comme je le dis souvent, je travaille 370 jours sur 365 », ironise-t-il. Avec près de 45 équidés dans ses écuries, Etienne est fière de son entreprise. « Si j’ai du mal à me rappeler de la date d’anniversaire de ma femme, je n’oublie jamais celle du 7 octobre 1996. C’était le jour de l’acquisition des hangars ». La passion pour les chevaux ne la jamais lâché et ce, malgré le rythme usant du métier : « Si je suis malade, je n’ai personne pour remplacer mon savoir faire (…) », rappelle-t-il.
Refuge pour chevaux
Le Ranch woman farmer, en Ille et Vilaine, est un refuge pour chevaux qui a plus qu’éveillé ma curiosité : il a sublimé et révélé l’ensemble du prisme de la définition du « refuge ». Au delà de toute attente j’ai trouvé bien plus qu’un refuge pour animaux : un endroit hors du temps où d’autres animaux (chiens méchants, ânes battus, poules oubliées) mais aussi enfants, adultes de toutes provenances sociales ont ici leur chance de penser à eux et surtout de panser leurs plaies, physiques et morales.
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Mariage : quand les Yezidis de France sortent de l’ombre
Ainsi, samedi 11 février 2017, à Nevers (Nièvre), ils étaient entre 200 et 300 Yézidis, « de toute la France, mais aussi de Géorgie, d’Irak, d’Allemagne, d’Arménie et de Russie », à se réunir pour célébrer le mariage de Valer, 20 ans et Alla, 17 ans, de nationalité Géorgienne. Si lui, Valer, d’origine Yézidie, de nationalité Géorigienne est habitant de Nevers, elle, Alla, est venue de Géorgie pour se marier. La fête était organisée dans la salle des fêtes d’Imphy, à quelques kilomètres de Nevers, dans le souci des traditions Yézidies : le marié est venu (…)
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Desertification des centres-villes – Le Havre
«Les centres-villes, en France, sont en train de mourir en silence», annonçait France Info le 27 février 2017. En 15 ans, le taux de « vacance commerciale » (les locaux commerciaux vides) a augmenté d’environ 5%. Toutes les villes ou presque touchées par cette désertification présentent les mêmes caractéristiques : un fort taux de chômage et de pauvreté, une population en baisse.
Ces magasins à l’abandon sont le reflet d’une mauvaise gestion économique du pays, de déplacements de zones commerciales pour de meilleurs profits, laissant cartons vides et courriers abandonnés.
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